La 8ᵉ édition des West Africa Media Excellence Awards (WAMECA 2025) a refermé ses portes ce samedi à Accra, au Ghana. Dans une ambiance empreinte de célébration, de reconnaissance et d’émotion, cette cérémonie annuelle a une fois de plus honoré l’excellence journalistique. Au nombre des lauréats, le mérite togolais a également brillé de mille feux.
Organisées par la Media Foundation for West Africa (MFWA), les West Africa Media Excellence Awards célèbrent et récompensent les journalistes qui se distinguent par leur rigueur, leur courage et leur engagement en faveur de la vérité et des droits humains à travers le continent.
Le Togo brille avec deux distinctions
Le Togo s’est particulièrement illustré cette année en remportant deux prestigieux prix. Le journaliste Togolais Fousseni Saïbou du journal « Le Ténor News » a décroché le Prix du meilleur journaliste d’investigation pour son reportage intitulé «Sokodé, un miroir de la crise migratoire en Afrique », une enquête fouillée sur les réalités complexes des migrations internes et transfrontalières sur le continent.
Le second prix togolais, celui du meilleur reportage sur les droits humains, est revenu à Douti Kanssouguibe du site d’information Labaali pour un travail percutant mettant en lumière la résilience des communautés marginalisées.
Pour le grand jury, c’est la récompense du travail bien fait. Et pour les lauréats, une incitation à mieux faire. « C’est une fierté. Je compte aller plus loin à partir de maintenant » a affirmé Fousseni Saïbou.
Plus d’une dizaine de catégories primées
Cette édition a enregistré plus de 700 candidatures issues de 15 pays d’Afrique de l’Ouest, dont au total 26 finalistes dans une douzaine catégorie : Reportage du secteur extractif, de l’investigation, des droits humains, journalisme d’investigation, reportage sur les droits humains, santé, environnement, gouvernance, et innovation journalistique, entre autres.
Un plaidoyer pour une presse libre et responsable
Dans son allocution, le directeur exécutif de la MFWA, Sulemana Braimah, a salué le courage des journalistes ouest-africains qui continuent d’exercer leur métier dans un contexte parfois hostile à la liberté de la presse. Il a également réitéré l’appel à la protection des professionnels des médias et à la création d’un environnement propice à un journalisme indépendant et de qualité.
« Je veux voir un journalisme ghanéen respecté, non par son nombre, mais par la qualité du travail produit » a exhorté le ministre ghanéen de la communication, Samuel Nartey George.
Une soirée d’excellence et d’espoir
Entre prestations artistiques, hommages et moments de forte émotion, la WAMECA 2025 s’est imposée comme un véritable rendez-vous de la diversité, du professionnalisme et de la créativité journalistique en Afrique de l’Ouest.
Au-delà des trophées, cette cérémonie rappelle l’importance du rôle des médias dans la consolidation de la démocratie et la promotion des droits humains.
Alice Lawson
