Lomé accueille les instances de réglementation des Postes et des Télécommunications signataires du protocole du Free Roaming. Après Conakry, c’est la capitale togolaise qui sert de cadre pour la deuxième évaluation de la mise en œuvre du protocole d’Abidjan. Les régulateurs ont jusqu’au 24 juillet 2018 pour faire le point sur les avancées et les difficultés dans l’implémentation du Free Roaming dans les différents pays.
Après Conakry en août 2017, c’est le tour de Lomé d’accueillir les instances de réglementation des communications électroniques ouest-africaines signataire du protocole d’Abidjan sur le Free Roaming. Au total, 7 pays ont décidé de supprimer les taxes liées aux communications des itinérants dans leurs pays. Le Free Roaming préconise dont la gratuité des appels reçus depuis un pays étrangers par un itinérants et la facturation des appels émis selon les coûts en vigueur dans le pays d’émission. Cette mesure est un des projets de l’alliance Smart Africa. Le Free Roaming a vocation à faciliter l’inclusion numérique des pays africains et la mobilité des populations.
A l’ouverture de la réunion de Lomé, la ministre des Postes et de l’Economie numérique du Togo s’est félicitée du fait que l’initiative devienne déjà une référence pour d’autres zones communautaires. Allusion faite au G Sahel dont une délégation est à Lomé pour s’inspirer de la démarche ouest-africaine. Est également présente à cette réunion, la commission de la CEDEAO en charge des Télécommunications et TIC. L’engouement autour du Free Roaming, c’est aussi l’adhésion du Bénin depuis décembre 2017 et de la Sierra L2one qui est à pied d’œuvre pour l’implémentation des mesures recommandées. Pour sa part, le Directeur général de l’ART&P du Togo, Boyodi Abayeh a rappelé que « le Free Roaming répond aux coûts élevés des communications à l’internationale et qui est un frein pour le développement économique des pays africains ». Sont membres du Free Roaming, la Guinée, le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Capt-Vert et le Togo. Ont rejoint la marche, le Bénin et la Sierra Léone.
Ben Souleyman