Jeudi 11 janvier 2018, le premier ministre togolais, Sélom Klassou a annoncé la prochaine création d’un nouveau cadre de discussion. L’idée du gouvernement, dit-il, est de traiter dans une démarche globalisante, les problèmes liés à l’Education nationale. C’est une annonce faite lors d’une rencontre de travail avec plusieurs acteurs de l’éducation à la primature mercredi.
Devant les responsables syndicaux des enseignants, membres du Conseil national du dialogue social, partenaires en développement, associations de parents d’élèves, responsables de l’enseignement public et confessionnel, membres de la société civile de la coalition nationale togolaise pour l’éducation pour tous et journalistes, le premier ministre togolais Sélom Klassou a dressé un bilan presque exhaustif de la situation de l’éducation ; en termes de réalisations du gouvernement. Pour Sélom Klassou, il ne faut « plus exprimer l’impression conjoncturelle des années 90, impression selon laquelle, la profession enseignante n’est pas fortement valorisée. » Car, estime-t-il que la préoccupation du gouvernement est « d’améliorer chaque fois que cela est possible, les conditions de vie et de travail. »
Ceci dit, le gouvernement pense mieux valoriser la fonction enseignant aujourd’hui qu’hier et n’en veut que pour preuve « l’attention particulière caractérisée par des faits quantifiables et mesurable » que le gouvernement accorde au secteur de l’éducation, a souligné le chef du gouvernement. Et pour dissiper les doutes et régler, de manière viable les problèmes qui entravent le bon déroulement de l’école togolaise, Komi Klassou a annoncé le nouveau cadre de discussion entre acteurs de l’éducation pour « construire une stratégie globale où seront intégrer et prise en compte tous les besoins du secteur ».
