Un arrêté interministériel N°013/2024 limite la vitesse des véhicules sur le réseau routier national au Togo, détaille les sanctions encourues, explique les moyens de contrôle…
Le ministre des Transports routiers, aériens et ferroviaires, Etsri Homevor, et son collègue de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, ont signé un arrêté, ce vendredi 20 décembre, fixant les vitesses maximales autorisées sur les routes.
C’est parce que la vitesse varie en fonction des lieux, des conditions de circulation et des catégories de véhicules que le texte rappelle aux conducteurs qu’ils sont maîtres de leur engin et doivent le conduire en respectant les codes de la route, sur fond de prudence.
Ledit arrêté donne des précisions sur les dispositions générales, la limitation des vitesses, les obligations, les dérogations aux limitations générales de vitesse, les moyens de contrôle, les sanctions, etc.
Selon les dispositions prises par les deux ministères, en zone urbaine ou agglomération et en rase campagne ou hors agglomération, les véhicules de transport public ou privé de passagers doivent rouler aux vitesses maximales de :
– en zone urbaine ou agglomération : 50 Km/heure pour toutes les catégories de véhicules de transport public ou privé de passagers;
– en rase campagne ou hors agglomération:100 Km/heure pour les véhicules dont le poids total autorisé en charge n’excède pas 3,5 tonnes à l’exception des taxis; 90 Km/heure pour les taxis; 80 Km/heure pour les véhicules dont le poids total autorisé en charge excède 3,5 tonnes notamment les bus, cars et autocars de transport public ou privé de passagers.
En outre, les cycles, tricycles et quadricycles ne doivent pas dépasser 50 Km/heure en zone urbaine ou agglomération et 60 Km/heure en rase campagne ou hors agglomération, avertit l’article 8.
La vitesse maximale autorisée pour les motocyclistes est de 50 Km/heure en zone urbaine, 70 Km/heure en rase campagne pour ceux qui ont une cylindrée inférieure à 125cm3 et 90 Km/heure en rase campagne pour une cylindrée supérieure à 125cm3.
Des restrictions sont prévues en temps de pluie, d’intempérie ou de faible visibilité.
« Tout conducteur est tenu de ne pas dépasser la vitesse maximale fixée pour la catégorie de son véhicule ou par les panneaux de signalisation », souligne l’article 12 alors que le suivant indique que « Tout conducteur est tenu de ne pas rouler à une vitesse anormalement réduite susceptible de perturber la circulation ».
Dans le tableau des sanctions, il est prévu l’immobilisation immédiate du véhicule incriminé et une amende forfaitaire allant de 5.000 à 10.000 de FCFA en fonction de l’engin. Les récidivistes, eux, verront leur véhicule « mis d’office en fourrière et sa restitution (…) subordonnée au paiement du double du montant de l’amende encourue », complète l’article 19 de l’arrêté interministériel.