La Direction des établissements privés professionnels sanitaires a procédé à la fermeture de plus de 150 cliniques clandestines dans plusieurs régions de la Côte d’Ivoire.
C’est une décision dite radicale pour les uns, nécessaire pour les autres. La Direction des établissements privés et professions sanitaires (DEPPS) ferme plus de 150 cliniques non reconnues officiellement par les autorités publiques. En clair, elles sont accusées d’opérer en toute illégalité.
Fermeture
Les concernées se trouvent dans les régions du Gbêkê, du Loh Djiboua, du Bélier, de San-Pedro et de la Nawa. Elles sont pointées du doigt de n’avoir pas respecté les réglementations en vigueur, notamment l’absence d’autorisation officielle, les conditions d’hygiène inquiétantes, le manque de personnel requis, entre autres.
«La prolifération de ces cliniques illégales est une menace directe pour la santé de la population. Les soins sont dispensés dans des conditions insalubres, et souvent par des personnes non habilitées à exercer », déplore Dr Ange Gnoukpoho, un membre de l’Ordre des médecins de Côte d’Ivoire, dans des propos rapportés par RFI.
Mise en demeure
D’autres cliniques sont dans le collimateur de la Direction des établissements privés et professionnels sanitaires. 23 d’entre elles ont reçu une mise en demeure. Si elles ne se mettent pas en règle dans les prochains jours, elles seront fermées, menace la DEPPS.
L’objectif des autorités est d’aboutir en Côte d’Ivoire à « Zéro clinique illégale d’ici 2025 », dit-on. En effet, une centaine de cliniques clandestines a été fermée en novembre dernier dans les régions du Gbôklê et des Grands Ponts.