Le président de la République togolaise a officiellement ouvert les travaux du Sommet de l’industrie financière africaine, AFIS 2023 à Lomé. Après l’édition 2022 qui évoquait la relance post crise sanitaire, l’AFIS 2023 est axé sur les opportunités. Des opportunités qui sont estimées à 1500 milliards de dollars.
Faure Gnassingbé, en ouvrant les travaux de l’AFIS 2023, a présenté un tableau panoramique des opportunités qui se dressent à l’horizon pour le continent africain. Alors que les prévisions annoncent une chute sensible de l’inflation et que les opportunités d’affaires restent concrètes sur le continent, le président togolais invite à se départir des préjugés qui y freinent l’investissement.
«L’adoption rapide des fintechs, la vulgarisation des smartphones, la baisse des coûts d’internet et la population essentiellement jeune et de plus en plus urbanisée » sont pour Faure Gnassingbé des facteurs catalysant pour le développement du continent.
Dès lors, le président togolais a demandé aux agences de notation internationales de se départir des biais. Avec des exemples précis, le chef de l’Etat togolais à fait observer comment les conditions imposées aux pays africains sur les marchés financiers sont délibérément plus contraignantes que celles opposées à d’autres pays du monde. Or, pour un pays comme le Togo qui compte avec son secteur privé, ces conditions pénalisent le financement des affaires.
«Reprendre en main son propre narratif » pour corriger les perceptions négatives collées à l’Afrique. C’est l’appel qu’a lancé Faure Gnassingbé du haut de la tribune. Il a invité les États à jouer leur partition en «valorisant les opportunités offertes aux pays, en rassurant le secteur privé, à se montrer transparent et à rester à l’écoute des investisseurs…»
Carlos Tobias