Macky Sall, président du Sénégal. photo: presidence.sn
Macky Sall, président du Sénégal. photo: presidence.sn

Le Sénégal ne quittera pas la Cour pénale Internationale (CPI). Le président Sénégalais Macky Sall n’envisage pas cette option. Dans un entretien accordé à France24, Macky Sall fustige plutôt la paralysie de la justice dans les pays africains.

Macky Sall rappelle que son pays est l’un des premiers au monde a ratifié le traité de Rome créant la Cour pénale internationale. Si la CPI est de plus en plus critiquée en Afrique parce qu’elle s’intéresse plus aux africains, Macky Sall n’y voit aucun inconvénient. Comme solution, le président Macky invite l’Afrique à se doter d’institutions judiciaires efficaces.

Le président Sénégalais pense que les africains devraient plutôt renforcer leurs systèmes judiciaires ; car, selon lui, la CPI ne sera pas obligée d’intervenir si la justice marche –ndlr: dans les pays africains-. Macky Sall voulait pour preuve le jugement de l’ancien président Hissène Habré par une cour africaine au Sénégal.

En Afrique, la CPI fait l’objet d’une vague de contestation. Plusieurs pays comme le Burundi, la Gambie et l’Afrique du Sud ont annoncé leur retrait du traité de Rome. Une partie des Etats Africains accusent la CPI de ‘’persécuter le continent’’.