Au Togo, la santé publique est un domaine régalien de l’Etat. S’il arrive à déléguer aux privés un pan de cette obligation, l’Etat togolais compte être plus regardant. Les acteurs privés de la santé devront, à en croire les informations, subir plus de contrôles dans les cinq prochaines années.
Cela va consister à veiller à l’application stricte des textes régissant l’implantation des cliniques privées par exemple. Une volonté des pouvoirs publics à assainir un secteur de plus en plus pris d’assaut pas des pratiques clandestines. Les autorités togolaises annoncent un système d’agrément et de contrôle.
L’accès à la santé pour tous est une précaution de tous. Cet accès devra se faire dans des conditions idéales. Dans ce même élan, l’Etat est appelé à mieux contrôler le secteur de la pharmacie. La lutte contre les produits contrefaits reste une priorité de cet engagement pour une santé publique pour tous. Janvier 2020, le pays avait d’ailleurs mobilisé la communauté internationale autour de la guerre contre les fake médicaments.
Parallèlement, le renforcement des infrastructures sanitaires devra suivre. Ce qui suppose des rénovations, la construction d’autres centres hospitaliers, la sécurité sociale pour tous, de quoi garantir un accès aux soins dans les meilleures conditions.
Les togolais n’attendent pas mieux. Car, malheureusement, il est reconnu que le système sanitaire togolais surtout public n’est pas le plus enviable de la sous-région.
Ben Souleyman