La Cellule nationale de traitement des infirmations financières du Togo (CENTIF) invite les acteurs du secteur des assurances et de réassurance à collaborer dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. La CENTIF sensibilise ce jeudi les professionnels des assurances sur les dispositions légales existantes au Togo.

Tchaa Bignossi Aquiteme
Tchaa Bignossi Aquiteme

Le secteur des assurances et de réassurance est l’un des créneaux qu’utilisent les organisations de crimes organisés et de terrorisme pour blanchir leurs capitaux et financer leurs crimes. Or  au Togo, le secteur des assurances ne se fait pas sentir dans la lutte contre ces crimes financiers, a relevé le président du CENTIF, Tchaa Bignossi Aquiteme. Ce qui suscite des inquiétudes de la cellule.

En initiant la rencontre de ce jeudi avec les acteurs des assurances et de réassurance, la CENTIF voudrait leur rappeler l’obligation de coopérer avec les instruments mis en places au Togo pour lutter contre ces deux fléaux dont les conséquences sont dévastatrices pour la paix, la sécurité et la stabilité sociopolitique et économique de tous les pays.

« Depuis l’existence du CENTIF, aucune déclaration n’a été faite pas les assureurs sur des actes suspects », note M. Tchaa Bignossi qui espère que le cadre normatif et institutionnel de lutte contre la criminalité financière soit mieux maitrisé par les assureurs. Les assureurs devraient disposer de mécanisme interne de contrôle, faire preuve de vigilance vis à vs de certaines transactions et en cas de doute ou de soupçon, déclarer à l’organe compétent les objets du doute.