Comme chaque année, ce 20 novembre était la Journée mondiale de l’enfance. Une nouvelle occasion pour l’UNICEF de lancer un appel pour le renouvellement de l’engagement pour défendre les droits des enfants. Il s’agit, pour l’UNICEF, de leur « donner les moyens de réaliser leur plein potentiel. »
Dans beaucoup de pays dans le monde, les droits des enfants ne sont pas respectés. Ils sont ignorés voire bafoués alors qu’ils ne sont pas négociables mais universels.
A l’occasion de la journée de l’enfance 2024, Dr Isselmou Ould Boukhary, le représentant-résident par intérim du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) au Togo, insiste sur le fait que le respect des droits de l’enfant est la condition sine qua non pour bâtir un monde meilleur.
Union
En effet, la Journée mondiale de l’enfance a été instituée pour, rappelle-t-il, reconnaître « l’immense potentiel de chaque enfant » et encourager « l’engagement collectif pour leur offrir un avenir meilleur.»
Au Togo, comme ailleurs, bien que des efforts soient faits dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la protection, de la nutrition et de l’assainissement, des « avancées remarquables » donc, « de nombreux enfants continuent de faire face à des obstacles qui entravent leur épanouissement », pointe-t-il du doigt.
Pour faire tomber ces « obstacles », Dr Isselmou Ould Boukhary appelle à « unir nos efforts pour que chaque enfant, quelle que soit sa situation, puisse avancer avec nous vers un avenir plus prometteur ». « L’inclusion n’est pas un idéal lointain, mais une responsabilité immédiate », a déclaré le haut fonctionnaire de l’UNICEF. Son vœu, c’est de voir se mettre en place des « politiques inclusives et mobilisant les ressources nécessaires pour transformer les vies des enfants aujourd’hui et les préparer à devenir les leaders de demain. »
Il revient donc, insiste-t-il, que les parents, décideurs, partenaires et communautés unissent leurs « efforts pour bâtir un avenir où aucun enfant ne sera laissé pour compte ».