L’agriculture et l’agro-alimentaire reçoivent une attention particulière des autorités togolaises. En misant sur ces deux secteurs pour dynamiser l’économie nationale, le pouvoir public togolais fait aussi le pari de la promotion de la consommation du local.
La campagne agricole 2021-2022 s’ouvre au Togo avec plus de sérénité, après la précédente perturbée par la pandémie. Pour accompagner l’engagement des producteurs et des transformateurs, l’Etat alloue 65,7 milliards de Francs CFA à l’agriculture et à l’agro-alimentaire dans son budget 2021.
L’appui gouvernemental se consacre, entre autres sur deux volets : la disponibilité des zones cultivables, les engrais et les semaines ; et la promotion de la production animale.
Pour plus de Zones d’aménagement agricole planifiées (Zaap), il est prévu l’installation de 80 nouvelles zones. Depuis 2021, un projet est en déploiement dans ce sens, rassurent le ministère de l’agriculture. L’objectif, atteindre 400 zones d’aménagement agricole planifiées dans les cinq régions du pays. Parallèlement, le ministère de l’agriculture s’assure de la disponibilité des semences mais aussi de l’engrais. Le prix de ce dernier a été maintenu à 12500Fcfa malgré la flambée généralisée des prix ces derniers mois. Selon le ministère, les agriculteurs togolais ont bénéficié à ce jour de semences certifiées, 2 566 tonnes de maïs, riz, soja, arachide, niébé et de sésame. En outre, 80 000 tonnes d’engrais ont été mobilisées sécurisées par le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement rural. Plus de 55 000 tonnes de ces engrais ont été déployées sur le terrain et 38 000 tonnes utilisées.
Sur le volet production animale, l’Institut de formation en alternance pour le développement (Ifad) à Barkoissi se veut une opportunité pour développer plusieurs filières animales. Le secteur a vu naître des zones d’aménagement pour la production bovine (ZAPB) ; tout comme au niveau de l’agriculture. Les autorités de l’agriculture travaillent à créer et à renforcer une chaîne de valeur autour de cette production. Ainsi, des aires d’abattage de bétails sont créées pour la transformation des produits carnés ; la production du lait etc…
A en croire le ministère en charge de l’agriculture, la saison 2021-2022 devrait voir toutes ces actions renforcées. Ceci, dans la droite ligne de la feuille de route du gouvernement qui vise à faire du secteur un levier de la croissance économique inclusive et pérenne, expliquent les sources du ministère.
Justin AMEDE