Le projet KOICA du nom de la ‘’Korea international coopération agency’’ s’est achevé au Togo. Mis en œuvre de 2019 à 2022 dans la région des Savanes, il a permis d’améliorer la vie de plus de 38.000 élèves de la région et d’impacter près d’une quarantaine de communautés. Bilan !

38.591 élèves, 110 écoles, 594 enseignants, 37 communautés ont bénéficié du projet KOCIA financé par la Corée du Sud à travers l’Unicef au Togo.

De 2019 à 2022, le gouvernement togolais a bénéficié d’un financement de près de trois milliards de francs CFA (2.980.439.471F CFA) pour « augmenter l’accès équitable à une éducation de qualité, et aux opportunités d’apprentissage dans un environnement sûr et sain pour les filles et les garçons, en particulier les plus marginalisés », a rappelé la Représentante Résidente de l’UNICEF au TOGO, Dr Aissata (Hadja) BA SIDIBE.

Le projet KOICA à aider à construire 55 forages équipés de pompes solaires et manuelles dans des écoles, formations sanitaires et les communautés dans la région des Savanes. Les fonds ont aussi servi à doter ces bénéficiaires de latrines à biogaz et à leur faciliter l’accès à des crédits latrines. Conséquence : réduction de la défécation à l’air libre, source de maladie et de problèmes environnementaux ; la réduction de l’utilisation du bois.

A l’heure du bilan, c’est la satisfaction des différents acteurs impliqués dans le projet. L’ambassadeur sud-coréen de passage au Togo et présent à la cérémonie marquant la fin du projet a exprimé l’engagement de son pays à accompagner le Togo pour une meilleure éducation, l’accès à la santé des plus jeunes. Selon LIM JUNG-TAEK, Ambassadeur de la Corée au Ghana, « l’investissement le plus important pour un meilleur avenir d’un pays est celui dans ses jeunes, en leur offrant des possibilités d’éducation, de réalisation de leurs ambitions, de leur talent et de leurs rêves. Chaque enfant a le droit de recevoir une éducation de qualité ». 

« Face aux défis et aux perspectives qui se dressent à nous, l’intervention et l’engagement de multiples PTF s’avèrent indispensables afin de contribuer à concrétiser les projets et programmes viables, notamment pour l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement, à la santé et à l’éducation d’ici 2030, en faveur des populations », a conclu Bolidja Tiem, Ministre togolais de l’Eau et de l’Hydraulique Villageoise.