Sommet mondial sur l’éducation
Faure Gnassingbé, lors du Sommet mondial sur l'Education. Le 29 juillet 2021 à Londres

Une délégation togolaise conduite par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a participé le 29 juillet 2021 au Sommet mondiale sur l’Education en Grande Bretagne. A Londres, des décideurs du monde se sont donné rendez-vous pour faire le point sur les actions menées et les défis à relever dans le secteur de l’éducation dans le monde.

Pour le Togo, le Sommet mondial sur l’Education 2021 présentait plusieurs opportunités. Le pays voulait renforcer son partenariat avec le Global Partnership for Education (GPE). La délégation togolaise conduite par le Président Faure Gnassingbé avait aussi à rencontrer des partenaires financiers et techniques pour la mobilisation de ressources. Ceci, dans l’optique de financer les ambitions du Togo dans le développement de sa politique éducative.

Selon Faure Gnassingbé « nous devons faire mieux et plus pour l’éducation de base ». Car, tout part de là et détermine la suite de la vie des élèves. « C’est dans l’éducation pré-scolaire que les inégalités se creusent et persistent quelques fois tout au long de la vie. Il faut permettre aux familles les plus pauvres de profiter de cette éducation », a insisté le Président togolais.

 

Aux côtés de cinq autres chefs d’Etats africains, Faure Gnassingbé est revenu sur les actions menées par le Togo pour une éducation pour tous. Le pays consacre à ce jour environ 20% de son budget au secteur, selon les chiffres officiels. 8% de cette enveloppe est alloué au pré-scolaire et primaire. Depuis 2008, la gratuité du primaire est introduite pour encourager la scolarisation notamment des filles. L’assurance maladie des élèves, la restauration au pré-scolaire et primaire ont été décidées pour garantir le maintien des élèves des zones défavorisées dans le système scolaire.

Les chefs d’Etats présent au panel ont tous insisté sur l’éducation comme l’avenir du continent. « Levons nos bras pour l’éducation », a lancé le président kenyan, Uhuru Kenyatta. « Nous n’avons pas le choix, nous devons nous assurer que nos concitoyens aient accès à l’éducation », a ajouté le Ghanéen Nana Akufo-Addo.

Ben Souleyman