Les représentants des fédérations et corporations d’artistes ont eu une séance de travail, mardi 15 octobre à Lomé, avec Yawa Kouigan, leur ministre de tutelle.
La ministre de la Communication, des Médias et de la Culture, également porte-parole du gouvernement, a rencontré les artistes à la salle de conférence de son département en début de semaine.
Cette séance de travail s’origine dans la politique de promotion de la culture au Togo et a permis de jeter les bases d’un dialogue entre acteurs culturels et l’autorité politique de sorte à mieux faire face aux nombreux défis auxquels leur secteur est confronté.
Une occasion saisie par l’hôte pour résumer à ses interlocuteurs les nouvelles orientations apportées au Fonds national de la promotion culturelle (FNPC), créé sur la cendre du Fonds d’aide à la culture (FAC).
« Richesse »
Selon les réformes, le FNPC est censé être un outil stratégique appelé à soutenir les projets culturels de manière à ce que le secteur devienne compétitif en interne et en externe.
Dans son intervention, Yawa Kouigan a, notamment, insisté pour que les organisations et corporations d’artistes désignent d’un commun accord leurs représentants qui siégeront dans les instances de gestion du FNPC ; l’objectif du fonds étant d’être un instrument de rayonnement culturel du pays.
« La diversité de nos talents est notre richesse. C’est en restant unis et solidaires que nous réussirons à relever les défis auxquels fait face le secteur culturel et à promouvoir ensemble la culture togolaise dans toute sa splendeur », a invité la ministre de la Communication, des Médias et de la Culture. Elle a promis à ses visiteurs que leurs suggestions et remarques seront traduites dans la Feuille de route gouvernementale Togo 2025 en ce qui concerne le secteur culturel.