Le Général de brigade, Yark Damehame a présidé la clôture du sommet de Lomé sur la cybersécurité, jeudi 24 mars à Lomé. Le ministre de la sécurité et de la protection civile a invité les participants au sommet dont les ministres du numérique à travailler pour la mise en œuvre des résolutions de Lomé.
C’est un rappel général pour les participants au sommet de Lomé. « Nos vies intègrent davantage d’éléments numériques, la sécurité assurée par l’Etat ne peut pas uniquement s’arrêter au monde physique. Elle doit se poursuivre dans le monde virtuel », a fait observer le ministre Yark Damehame, patron de la sécurité au Togo. A la fin du sommet de Lomé, il a invité chaque participant et acteur à porter ‘’l’esprit de Lomé’’. Selon lui, il s’agit de « l’esprit d’une Afrique consciente des enjeux auxquels elle fait face à l’ère de la digitalisation du continent et du monde».
Cette prise de conscience doit donc passer par « la mise en œuvre des solutions énoncées et des engagements pour faire des pays des cyber espaces résilients ». L’atteinte de cet objectif passera par la sensibilisation, la formation, la planification des actions. Ceci, dans un élan de coopération inter-Etat à l’échelle continentale et internationale. Pour Yark Damehame, c’est la condition pour que les Etats assurent leur souveraineté dans l’espace numérique.
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Le sommet de Lomé est ainsi considéré comme un premier pas vers la construction d’un espace cyber sécurisé en Afrique. Le Togo a, pour clôturer les échanges, rappelé par la voix de son ministre de la sécurité, la nécessité de mettre en place dans chaque pays un cadre légal et réglementaire. « Il faut à cet égard multiplié les initiatives régionales et internationales permettant aux autorités et agences compétentes du secteur de la cybersécurité de renforcer leurs capacités », a souhaité Yark Damehame.
De son côté, la ministre du numérique et de la transformation digitale du Togo, Cina Lawson a émis le vœu de voir les ministres participants au sommet de Lomé travailler pour l’adoption et la mise en œuvre de la Déclaration de Lomé dans leurs différents pays.
Ben Souleyman