Économie bleue
Les députés approuvant le projet de loi

L’Assemblée nationale a adopté la loi portant sur l’adhésion du Togo à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982. Elle vise la promotion de l’économie bleue.

En adoptant le projet de loi sur les stocks chevauchants et les stocks de poissons grands migrateurs, l’Assemblée nationale autorise le pays à bénéficier des conditions de ladite convention et à promouvoir davantage son économie bleue.

La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 permet aux Etats côtiers d’exercer des droits souverains exclusifs aux fins de l’exploration, de l’exploitation, de la conservation et de la gestion des ressources halieutiques à l’intérieur d’un périmètre donné.

Économie bleue
Edem Kokou Tengué, Ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière.

Le dispositif comporte une cinquante (50) d’articles répartis en treize (13) parties et de deux (2) annexes. Cette convention à laquelle le Togo adhère est adopté le 04 août 1995 à New York. Le pays va ainsi bénéficier des dispositions de ladite convention lui garantissant des droits spécifiques sur la conservation et à la gestion des stocks de poissons dont les déplacements s’effectuent tant à l’intérieur qu’au-delà des zones économiques exclusives (stocks chevauchants) et des stocks de poissons grands migrateurs en haute mer.

A en croire l’Assemblée nationale, la détermination des Etats à adhérer à l’Accord sur les stocks chevauchants et des poissons grands migrateurs vise à combler les lacunes que présente la Convention de 1982.

Désormais, le Togo peut obtenir « une assistance spéciale de nature à concourir efficacement à la promotion de l’économie bleue ».

C’est également la preuve de son engagement à exercer une pêche responsable. Cette méthode allie la conservation et de l’exploitation durable des stocks en passant par la gestion sans dédaigner la lutte contre les dommages en milieu marin, le maintien de l’intégrité des écosystèmes marins et la réduction du risque au minimum d’effets à long terme ou irréversibles des opérations de pêche.