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Faure Gnassingbé au lancement du Sommet de Lomé sur la cybersécurité, mercredi 23 mars 2020

Le sommet sur la cybersécurité s’est ouvert mercredi 23 mars à Lomé. Le Président de la République a ouvert officiellement les travaux qui durent deux jours. Les acteurs du numérique et de la cybersécurité du continent lui ont confié la mission de mobiliser ses pairs autour des enjeux de la sécurité du cyberespace africain. Faure Gnassingbé a été désigné ‘’Champion de la Cybersécurité en Afrique’’.

A Lomé, c’est un appel solennel qui a été lancé à tous les décideurs, spécialistes et partenaires pour une action commune contre les cybermenaces. Le Président de la République togolaise s’est vu confié la mission de mobiliser l’écosystème des décideurs. La Commission des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA), co-organisatrice du sommet cybert de Lomé, lui a décerné le prix de ‘’Champion de la Cybersécurité’’ en Afrique.

« Cette distinction me conforte dans le choix de mon pays de faire du numérique un vecteur de développement et renforce ma détermination à poursuivre cette œuvre. Je voudrais très amicalement aussi associer tous les ministres des pays frères à ce prix. Je crois que c’est un encouragement pour le continent africain, pout les chefs d’Etat africains à aller dans ce sens », a déclaré Faure Gnassingbé.

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Faure Gnassingbé recevant le prix du Champion de la Cybersécurité. Prix remis par la Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe

La transformation digitale des Etats implique des défis. Le Président togolais l’a souligné au lancement du sommet de Lomé. « Cette révolution portée par la transition numérique, plonge l’humanité dans une complexité qui appelle l’ensemble des acteurs à une étroite collaboration », a expliqué Faure Gnassingbé. Il a engagé son pays dans la recherche de mécanismes pour une meilleure sécurisation de son cyberespace.

Le Sommet de Lomé, à travers la ‘’Déclaration de Lomé’’ se veut un déclic pour une nouvelle ère de coopération entre les pays africains. Ces derniers ont été invités à ratifier la convention de Malabo, point de départ d’une action communautaire.

« Il important que l’Afrique soit au rendez-vous et en même temps partie prenante de ce nouveau monde en construction pour répondre de manière adéquate aux enjeux qu’il comporte. Les opportunités offertes par le numérique sont grandes et nous devons en tirer pleinement les profits. Elles permettent d’augmenter nos revenus et d’améliorer la qualité de vie de nos populations », a conclu Faure Gnassingbé.

Carlos Tobias