Le gouvernement togolais désapprouve le rapport de la Ligue togolaise des droits de l’Homme (LTDH). Rendu public le 30 juillet, le rapport fait état de 22 morts, 941 blessés dont 202 par balle depuis les manifestations du 19 août 2017.
Pour le gouvernement, la date choisie pour la publication dudit rapport prouve que la LTDH cherchait à faire porter la responsabilité au gouvernement. La Ligue togolaise des droits de l’Homme (LTDH) a publié le 30 juillet, jour de démarrage du sommet conjoint CEDEAO-CEEAC à Lomé, son rapport sur les violations des droits de l’Homme au Togo depuis le déclanchement de la crise politique le 19 août 2017.
Par la voix du secrétariat d’Etat en charge des droits de l’Homme, le gouvernement traite ce rapport de « dénué de tout fondement objectif ». Il va plus loin taxant le rapport de partisan. Dans sa sortie mardi, le gouvernement dit « se réserver le droit de donner une suite judiciaire » au dossier. Ce même mardi, la conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO donnait son avis sur la crise politique qui secoue le pays depuis août 2017, avec des recommandations à l’appui.
Ben Souleyman