La Banque Mondiale a alloué au Togo, ce mercredi, un prêt de plus de 16 milliards de dollars de francs CFA. Une enveloppe dédiée au Projet d’Infrastructures et de développement urbain (PIDU). Lomé, Kara, Dapaong sont, entre autre, les villes en première ligne pour bénéficier d’une amélioration de l’accès des populations aux infrastructures urbaines et aux services de base.
En outre d’aider à l’amélioration des infrastructures et à fournir de meilleurs services de bases aux populations dans les quartiers ; le fond alloué au gouvernement togolais par la Banque mondiale permettra également de renforcer les capacités institutionnelles en matière de planification et de gestion urbaine des municipalités d’Atakpamé, Dapaong, Lomé, Kara, Kpalimé, Sokodé et Tsévié. Côté gouvernement togolais, le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya a rappelé que « le PIDU fait partie des stratégies et politiques actuelles de développement du gouvernement togolais, -notamment le Plan national de développement (PND), 2018-2022 ».
Le PIDU doit permettre de répondre à la croissance exponentielle des villes au Togo. Selon les données de la banque mondiale, rappelées par sa représentante-résidente au Togo, Hawa Cissé Wagué, « Avec 4 % par an, le taux de croissance de la population urbaine du Togo est parmi les plus élevés du monde. Actuellement, environ 40 % de la population togolaise vivent dans des zones urbaines et périurbaines. D’ici 2030, l’on estime que plus de la moitié de la population serait dans les villes, et Lomé abriterait près de la moitié de cette population urbaine ». Selon la même source, « d’ici 2030, l’on estime que plus de la moitié de la population serait dans les villes, et Lomé abriterait près de la moitié de cette population urbaine ». C’est pourquoi, un aménagement des villes est un impératif pour accompagner leur croissance et assurer, en parallèle, leur contribution au développement économique du pays.
Carlos Tobias