Moussa Faki, président élu de la Commission de l'UA. Photo: UA
Moussa Faki, président élu de la Commission de l’UA. Photo: UA

Le Tchadien Moussa Faki a pris la tête de l’Union Africaine lundi. C’est à lui de concrétiser la volonté des réformes engagées par l’institution. Moussa Faki succède ainsi à la sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma. Ce même lundi, le Maroc a signé son retour dans l’union Africaine.

Ce 28è sommet de l’Union Européenne s’ouvre sur des victoires diplomatiques. D’abord le Tchad qui a réussi à faire passer son candidat, le ministre des Affaires étrangères, Moussa Faki au poste du président de la commission de l’institution. Au terme de sept tours, le Tchad a battu le Kenya dont la candidate était Amina Mohamed.

Moussa Faki doit s’attaquer aux chantiers ambitieux pour une réforme profonde de l’Union Africaine et de toutes ses instances.  Celui qui se définissait comme citoyen de l’Afrique. Dans une interview accordée à Rfi, le nouveau président de la commission de l’UA déclarait : « mon village c’est le Tchad, mon pays c’est l’Afrique».

Le retour du Maroc

A part l’Afrique du sud, le Zimbabwe et le Nigeria qui ont formulé des réserves, le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine après plus de trente ans d’absence a été favorablement accueilli par l’ensemble des Etats. Le Maroc réintègre ainsi l’institution continentale et sans condition préalable sur la question de la République Sahraouie.

En rappel, c’est la gestion du dossier du Sahara occidental qui a provoqué le départ du Maroc de l’Union Africaine en 1984.