Lomé abrite deux jours de rencontre sur les approches innovantes de financement de l’enseignement supérieur et de la recherche en Afrique. Une conférence régionale pour repenser de système de mobilisation des ressources financières pour l’autonomisation des universités publiques et privées du continent.
A leur où les ressources des Etats deviennent rares, il est presque impossible de conjuguer uniquement avec le financement public pour une éducation de qualité, encore moins une éducation universitaire. En Afrique où généralement -1% des ressources publiques sont consacrées à l’enseignement supérieur et à la recherche, les universités tant publiques que privées doivent se trouver de nouvelles sources de financements.
Les acteurs universitaires du continent réunis à Lomé pour deux jours ont ainsi la loure mission de jeter les bases d’une nouvelle stratégie de mobilisation des fonds pour les universités du continent. Ils vont exploiter des pistes de solutions comme des prêts aux universités, les taxes sur les transactions financières, les billets d’avion, ou encore sur les industries extractives du continent. Pour l’Afrique qui enregistrait, en 2013, un taux d’éducation de 6% en moyenne, le plus faible au monde, l’investissement dans le savoir est plus qu’une priorité. C’est un impératif de développement.
Lomé qui accueille cette rencontre y accorde toute une importance. Le premier ministre togolais Séléagodji Ahoomey-Zunu, a émis le vœu de voir cette réunion déboucher sur des pistes concrètes qui permettent aux universités de produire des mains d’œuvres qualifiés correspondantes au marché de l’emploi.
Ben SOULEYMAN