Indignation ! C’est le sentiment des femmes leaders face à l’enlèvement des jeunes lycéennes par la secte islamiste Boko Haram au Nigéria. Après les femmes des organisations de la société civile, les femmes leaders du Togo montent aussi au créneau pour réclamer la libération des jeunes filles.
Les femmes leaders du Togo ont ainsi dénoncé, jeudi 22 mai 2014, l’enlèvement des jeunes lycéennes au Nigéria et ont qualifié l’acte de « barbare ».
Devant la presse, les femmes leaders ont présenté leur déclaration dans laquelle elles invitent toutes les bonnes volontés à œuvrer pour une libération des enfants. Pour les femmes leaders, les jeunes filles d’aujourd’hui sont les femmes de demain. Elles ne pourront pas devenir leader si elles sont privées d’éducation comme le veut la secte islamiste Boko Haram. Par conséquent, les femmes leaders du Togo « soutiennent le Nigéria et ses partenaires internationaux, dans la recherche de ces jeunes filles ».
Outre le message commun, chacune des femmes leaders a pris la parole, jeudi à Lomé pour fustiger l’action des ravisseurs qui, au-delà de cet acte « inhumain et vil », tuent et sèment la discorde dans le nord du Nigéria.
« Vouloir marier une jeune fille, de nos jours, contre son gré, comme le veut la secte Boko Haram, c’est contre tout droit humain et est synonyme d’esclavage qui est aboli depuis des siècles », ont souligné les femmes leaders du Togo. Elles devront transmettre ce message dans les jours qui suivent à qui de droit.
Le 15 mai dernier, les femmes des organisations de la société civile au Togo avaient exigé elles aussi, dans une arche, la libération des jeunes lycéennes enlevées. Pendant ce temps, au Nigéria, la Pression monte, les populations demandent les autorités du pays d’agir !