La Vice-présidente de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) saisit le chef du gouvernement Victoire Dogbé ! L’objet porte sur les manifestations publiques. L’ANC dénonce « des entraves aux droits des partis politiques de l’opposition à exercer librement leurs activités ».
Dans son courrier adressé le 12 septembre au Premier ministre Victoire Dogbé, la Vice-présidente de l’ANC relève plusieurs points qui, selon le parti, n’expliquent pas l’interdiction des activités des partis de l’opposition pour motif d’états d’urgence.
L’ANC souligne l’ambiance à la plage de Lomé tous les dimanches qui draine du monde ; les manifestations et sorties publiques du parti au pouvoir, UNIR ; les fêtes traditionnelles avec la présence des autorités politiques du pays. Pour l’ANC, l’Etat togolais réussit à assurer la sécurité de ces événements, malgré le contexte Covid-19 ou sécuritaire.
Les interdictions de manifestations les plus récentes ont plus concerné la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK). Pour l’ANC, le gouvernement fait « deux poids deux mesures », « en se servant des états d’urgence ‘’sanitaire et sécuritaire’’ » pour empêcher les partis de l’opposition et la société civile de fonctionner normalement. Depuis la crise sanitaire, l’interdiction de rassemblement des foules n’a pas été expressément levée. A cela s’ajoute de nouvelles restrictions notamment dans le nord du pays pour des raisons sanitaires.
Isabelle Améganvi estime dans son courrier que le gouvernement réduit au silence les forces démocratiques. Elle a donc appelé le Premier ministre à « lever toutes les entraves au libre exercice des activités des partis politiques et des organisations de la société civile sur toute l’étendue du territoire national et en prenant les dispositions sécuritaires appropriées pour assurer le bon déroulement de ces activités », conclut le courrier du Vice-président de l’ANC.
Carlos Tobias