La conférence africaine sur la migration de main-d’œuvre tenue à Abidjan s’est achevée ce vendredi 20 octobre. A l’occasion, un « appel à une action et position commune pour protéger les droits des travailleurs et travailleuses migrants » a été lancé.
La question de la migration de la main-d’œuvre était au cœur d’une rencontre tripartite dans la capitale ivoirienne. Elle a été sanctionnée par un appel à l’action en faveur des droits des travailleurs migrants.
L’appel comporte en lui, plusieurs actions et positions partagées par les acteurs engagés dans la lutte pour le mieux-être de cette catégorie de travailleurs. Les recommandations concernent aussi bien les pays d’origine, de transit que de destination.
Le document vise à engager les différents acteurs à l’unité dans les « actions concrètes ». Il s’agit de la « promotion la protection des droits des travailleurs migrants, le recrutement éthique et équitable, le développement des compétences, de l’harmonisation des accords bilatéraux, la ratification du protocole de libre circulation des personnes et des biens de la CEDEAO » entre autres.
Cette feuille de route mise en œuvre devrait permettre de « renforcer la contribution de la migration au développement de l’Afrique « , explique Coumba Diop, spécialiste des questions migratoires au bureau international du travail (BIT) de Côte d’Ivoire.
A cette première Conférence sur la migration de la main-d’œuvre, quinze pays, toutes les communautés économiques régionales de l’Afrique et les partenaires sociaux étaient présents.
Les migrations de la main-d’œuvre sont en augmentation. Et la rencontre d’Abidjan balise la voie pour que la migration de la main-d’œuvre soit plus une opportunité qu’un problème.
Il était donc « nécessaire de disposer de cadres juridiques, prévisibles et transparents pour faciliter la mobilité des compétences », a rassuré Édouard Ladouyou Sibahi, représentant des Organisations International d’employeurs (OIE).
Abidjan, Merveille Lason