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Colonel Calixte Madjoulba, ministre de la Sécurité et de la protection civile (à droite). @PN

De nouvelles dispositions sont annoncées pour renforcer la sécurité, en ces périodes de fin d’année au Togo. Dans un communiqué rendu public par le ministre de la sécurité, une série de mesures sont prises pour réduire l’insécurité.

Le ministre de la sécurité annonce une opération baptisée  »Kèligou », synonyme de vigilance en langue locale. Le but est de « garantir la célébration des fêtes de fin d’année dans une atmosphère paisible et sereine », explique le colonel Calixte Madjoulba. C’est donc la période de redoubler d’effort pour lutter contre les actes de criminalités, de délinquance, de banditisme et d’accidents de la route, souligne le communiqué.

L’opération Kèligou consistera à procéder à des patrouilles de jour comme de nuit, à contrôler les citoyens. Pour inciter les populations à collaborer, des numéros verts des services sont rappelés. Le 1014 pour le 1014 pour le Centre d’appel du Ministère de la sécurité et de la protection civile, 117 pour la Police nationale, 172 pour la Gendarmerie nationale,118 pour le Corps des sapeurs-pompiers,170 pour l’Agence nationale de la protection civile et de la protection civile.

Pour faciliter les opérations de contrôle, il est recommandé aux populations de porter sur elles leurs pièces d’identité et les pièces des engins conduits.

Ces mesures, selon les autorités chargées de la sécurité, permettront de « faire régner la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national afin que chaque citoyen vaque librement à ses occupations dans un climat de sérénité. »

Au-delà des actions policières

La lutte contre l’insécurité va au-delà des actions de police et de gendarmerie. Pour éviter les accidents de circulation, les populations doivent prendre conscience de la dimension humaine. Le respect du code de la route, la prudence et la courtoisie doivent prendre le pas sur tout type d’incivisme sur les routes.

Les routes plongées dans le noir, faute d’éclairage public, doivent être une préoccupation des autorités togolaises. Malheureusement, bien de lampadaires abimés durant l’année sont arborés de guirlandes pour les fêtes, sur des voies mal éclairées. Ce qui ne facilite en rien une circulation sécurisée.

Aussi, la lutte contre la circulation de stupéfiants (hallucinogènes, stimulants) doit être intensifiée. Ces produits, régulièrement appelé ‘’médicaments’’ constituent des menaces pour la sécurité publique en plongeant les consommateurs dans une dépendance aggravée, les incitant à commettre bien souvent des actes répréhensibles.

Les cas sont légions. Et la participation active de l’ensemble des citoyens doit amener les autorités togolaises à en faire davantage pour une lutte globale contre l’insécurité dans le pays.