L’Assemblée nationale du Togo a autorisé lundi, 29 juin 2020, le gouvernement à entreprendre des discussions pour la cession de ses parts dans le capital de la NSCT, Nouvelle société cotonnière du Togo. Une potentiel repreneur des actions publiques est d’ores et déjà identifié.
Le gouvernement cherche à céder tout ou partie de sa participation au capital de la société pour dit-il « trouver un partenaire stratégique de renom, disposant de l’expertise nécessaire, susceptible de contribuer, dans le domaine de l’Agro-industrie, à l’atteinte des objectifs de l’axe 2 du Plan National de Développement (PND 2018-2022), notamment en ce qui concerne le secteur cotonnier ».
A en croire le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, il s’agit du groupe OLAM. Une démarche qui selon le ministre, entre dans « la mise en œuvre de l’axe 2 du PND, exige d’une part, le développement de pôles de transformation agricole selon l’approche chaînes de valeur et d’autre part, l’augmentation de manière substantielle des revenus des producteurs ainsi que la création massive d’emplois le long des chaînes de valeur au niveau du service conseil, des usines, des parcs logistiques et de transport etc. »
Pour le parlement, l’autorisation accordée au gouvernement pour l’ouverture du capital de la SNCT, s’explique par la nécessité « d’une part, d’assurer une gestion efficace et efficiente de l’industrie cotonnière. D’autre part, de permettre l’amélioration des conditions de vie des acteurs de la chaine de production et de transformation de la filière coton », a déclaré la présidente de l’institution, Yawa Tségan.
Le projet de loi portant autorisation de la cession de tout ou partie de la participation de l’État dans le capital de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo ( NSCT) a été voté à l’unanimité des députés présents à la 8ème séance plénière de la première session ordinaire de l’année. Cette première session ordinaire de l’année s’est achevée ce 29 juin 2020.
Ben Souleyman