Germain Mêba, président de la CCIT

En se voyant attribuer les 60% de participation au plan national de développement (PND), le secteur privé sait qu’il compte particulièrement dans le développement socioéconomique du Togo. Qu’ils soient nationaux ou étrangers, les investisseurs privés font l’objet de ‘’convoitise’’ de tous les Etats. Le Togo ne déroge pas à la règle.

En novembre 2019, le Togo a consacré pour la première fois toute une semaine au secteur privé. Histoire de mettre sous les projecteurs ce secteur pourvoyeurs d’emplois, actif et soutien crucial de l’économie nationale. Cette semaine avait réuni le secteur public, le patronat et les partenaires institutionnels internationaux du Togo, et a permis de débattre de sujet important comme la fiscalité, la formalisation des acteurs de l’informel, la consommation des produits locaux etc…

Au plan national, la chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) s’est positionnée comme un interlocuteur de référence entre le public et le privé, sans oublier le patronat. La CCIT a d’ores et déjà incité les institutions financières à accorder plus d’attention aux jeunes entrepreneurs. Ces derniers sont aussi invités à se tourner vers le Fonds de solidarité africain (FSA). Le Togo a bénéficié de 38 milliards des 383 milliards de francs CFA mis à la disposition du secteur privé.

Pour sa part, l’Etat togolais a pris l’engagement d’améliorer de manière continue le climat des affaires. Il accorde une attention particulière aux PME/PMI, au secteur agricole et met en place des mécanismes d’assurance aussi bien de financement que sociale. La formation de qualité pour garantir l’employabilité des plus jeunes, le numérique ou encore les actions pour l’autonomisation des femmes sont des axes stratégiques sur lesquels se jouent la planification du développement du Togo.