Au Togo, les organisations non-gouvernementales (ONG) ont un an pour arrimer leurs activités avec les objectifs de développement du gouvernement. Dans une circulaire publiée par le ministre de l’administration territoriale, les ONG sont priées de faire connaître leurs activités aux préalables aux autorités locales.
Préfets, maires, directeurs régionaux de la planification doivent désormais être informés au préalable avant tout fonctionnement des ONG dans leur ressort territorial. Dans la note, Payadowa Boukpessi explique qu’il s’agit d’« accroître l’alignement des actions des ONG sur les priorités de développement définies par le gouvernement ».
Pour les autorités locales, il s’agit donc de s’assurer que les activités des organisations gouvernementales cadrent avec les besoins réels des populations. A en croire la circulaire, cette nouvelle démarche consiste à s’assurer de l’impact significatif des actions des ONG sur les populations.
Le 5 janvier 2022, le gouvernement a adopté le décret n°2022-002/PR fixant les conditions de coopération entre les ONG et le gouvernement. La circulaire du ministre de l’administration territoriale entre dans cet élan.
D’ici avril 2023, les ONG sont appelés à se conformer à ce décret. Les ONG disposant déjà d’un accord-programme encore en vigueur peuvent encore exercer durant le moratoire d’un an. De même toute association internationale ou étrangère autorisée à s’installer au Togo devra introduire une demande pour se prévaloir de la qualité d’ONG. « Ces mesures transitoires sont en vigueur pour une durée de un (1) an », a souligné Payadowa Boukpéssi.