Dans un courrier en réponse à celui de la FESEN, le ministre de la Fonction publique a de nouveau qualifié la grève annoncée pour les 10 et 11 novembre d’illégale. Gilbert Bawara a aussi rappelé aux responsables de la fédération syndicale que des actions sont en cours pour répondre aux préoccupations des enseignants.
Dans une lettre ce 9 novembre en réponse au courrier de la FESEN daté du 8 novembre, le ministre de la Fonction publique, a rappelé une fois encore les dispositions de l’article 324 du code du travail. Ces dispositions qui imposent entre autres un préavis de 10 jours ouvrés, et un constat d’échec préalable à l’issue de discussions entre les parties.
Comme à la veille du mouvement de débrayage des 3 et 4 novembre, Gilbert Bawara est revenu sur les éventuelles sanctions qui pourraient découler de cet arrêt d’activités pour les fonctionnaires. Mais le ministre Bawara a souligné que les sanctions prévues par la loi ne sont pas évoquées lors de la grève précédente afin de « créer des conditions d’apaisement et de sérénité, nécessaires en vue de l’aboutissement des efforts en cours ».
Au ministère de la Fonction publique, on semble donc privilégier « l’esprit de concertation et de responsabilité », auquel Gilbert Bawara convie les fédérations syndicales. Revenant sur la rencontre du 4 novembre avec les syndicats, le ministre de la Fonction publique précise aussi que « le comité de suivi et d’évaluation mis en place conformément au protocole d’accord relatif au secteur de l’éducation est chargé d’entamer sans délai ses travaux afin d’aboutir, le plus tôt possible, à des recommandations concrètes ».
Selon le ministère, ces recommandations devront « préciser les défis prioritaires et les approches de solutions, les approches et modalités » de leur mise en œuvre.
Ben Souleyman