Au premier plan des panneaux solaires, au centre une éolienne Enercon E-66 (1,5 MW), sur la droite une éolienne Enercon E-126 (7,5 MW). Ph: Kuebi -CC
Au premier plan des panneaux solaires, au centre une éolienne Enercon E-66 (1,5 MW), sur la droite une éolienne Enercon E-126 (7,5 MW). Ph: Kuebi -CC

Les résultats d’une recherche de l’Université de Stanford (USA), ne cessent d’émouvoir les écologistes. S’ils se soumettent à la feuille de route établie par les chercheurs, 139 pays dont la pollution planétaire est estimée à 99%, pourront entièrement se reconvertir dans les énergies renouvelables à l’horizon 2050.

Pour chacun des 139 pays, les scientifiques ont calculé les besoins énergétiques et établi un plan de transition progressive de l’énergie fossile à l’énergie verte en 2030 puis 2050. Publié dans le journal «Joule»,  le rapport indique que les pays en question devront composer avec 58% d’énergie solaire, 37 % d’éolien (offshore et terrestre), 4 % d’hydroélectricité, 0,7 % d’énergies de la mer et 0,6 % de géothermie pour couvrir la totalité de leur besoin énergétique.

Au premier plan des panneaux solaires, au centre une éolienne Enercon E-66 (1,5 MW), sur la droite une éolienne Enercon E-126 (7,5 MW). Ph: Kuebi -CC
Des données d’un rapport sur l’environnement

C’est un donc un projet qui peut concourir éviter à la planète, un réchauffement supplémentaire de 1,5°C. Ce sera également pour 52 millions d’emplois créés dont 24,3 millions d’emplois permanents contre 27,7 millions de postes menacés dans l’énergie fossile. Les investissements pour y parvenir seront raisonnables selon les auteurs dont Mark Jacobson, principal auteur de cette étude.

Cette transition devra permettre d’éviter 4,6 millions de décès dus à la pollution chaque année, sans oublier que cela permettra de stabiliser les coûts de l’énergie. Il y a par conséquent, plus de gain que de pertes si les Etats adoptaient ce nouveau mode de vie, indique le rapport.

Les 139 pays sont classés en 16 régions à savoir : Les Etats Unis d’Amérique, le Canada, la Mexique et le Chili, l’Europe (Zone OECD), le Japon, la Corée du Sud, l’Australie, la Nouvelle Zélande, La Russie, L’Eurasie, la Chine, l’Inde, l’Afrique subsaharienne et le Maghreb, le Brésil,  le Centre et le Sud de l’Amérique…

Alors que cette étude annonce une bouffée d’air à ceux qui redoutent un Armageddon environnemental, le suspens n’est pour autant pas encore levé car, rien ne garantit l’adhésion des pays concernés au plan prévu par les chercheurs de Stanford.

Alo Lemou