Le Conseil des ministres a acté mercredi la gestion de l’Assurance Maladie Universelle (AMU) par l’Institut national d’assurance maladie (INAM) et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Les deux institutions ont une expérience avérée dans la gestion de l’assurance maladie et la protection sociale.
L’Assurance maladie universelle est revenue ce mercredi en Conseil des ministres. Initialement confiée à l’INAM, l’AMU sera désormais co-gérée avec la CNSS. Un décret est adopté en ce sens mercredi.
« L’accélération du processus d’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle et l’élargissement du champ des assurés nécessitent qu’une nouvelle architecture soit adoptée, avec un plan de mise en œuvre permettant de tirer parti, non seulement de l’expérience de l’INAM, mais aussi de celle de la CNSS dans la gestion de la protection sociale », explique le gouvernement.
Ainsi, l’INAM continuera par s’occuper des agents publics et assimilés ; de même que les titulaires de pensions civiles et militaires. A cela s’ajoute la gestion de l’AMU pour les personnes et ménages vulnérables, précise le gouvernement. De son côté, la CNSS gère « l’assurance maladie universelle pour les salariés et titulaires de pensions du secteur privé, les travailleurs indépendants des secteurs informel et agricole ainsi que les ministres des cultes. »
Cette organisation devrait permettre, espère le gouvernement, de faciliter la mise en œuvre des deux régimes d’assurance maladie universelle prévus par la loi. Il s’agit du « régime d’assurance maladie obligatoire basé sur les principes de la contribution et de la mutualisation des risques, et du régime d’assistance médicale qui prend en charge les citoyens les plus vulnérables, avec une contribution symbolique. »
La mise en œuvre de l’AMU devra démarrer en janvier 2024, selon les prévisions. Elle nécessitera de doter chaque bénéficiaire d’un numéro d’identification.
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Carlos Tobias