AFIS 2022
Faure Gnassingbé, lors de son discours. AFIS 2022

Les crises mondiales survenues au cours de ces deux dernières années ont négativement impacté l’économie mondiale et plongé l’Afrique dans un état comateux du point de vue économique. Continent ayant la population la plus jeune au monde, l’Afrique doit trouver des voies et moyens pour sortir de cet état. C’est dans ce contexte que s’est déroulé du 28 au 29 novembre 2022 à Lomé, le deuxième sommet annuel (le premier en physique) de l’industrie financière africaine (AFIS: Africa Financial Industry Summit). Cette conférence de deux jours a été organisée par le Groupe Jeune Afrique média en partenariat avec la Société financière internationale (SFI) et l’Africa CEO Forum. Le discours inaugural du chef de l’Etat togolais s’est terminé sur une note de confiance et d’optimisme. Un optimisme basé sur des propositions et recommandations.

Faure Essozimna Gnassingbé n’y est pas allé du dos de la cuillère. Dans son discours d’ouverture, il a planté le triste décor relatif à la situation  économique qui prévaut dans le monde. La pandémie à Covid 19 ainsi que la guerre en Ukraine ont selon lui mis à rude épreuve l’économie mondiale. Selon toute vraisemblance, l’Afrique est le continent qui en a  le plus souffert. Pour pallier cela, il a fait des propositions qui engagent et les gouvernements et le secteur financier. « L’avenir de la finance africaine se construira sur la collaboration étroite entre les gouvernements et le secteur financier », a-t-il martelé.

En ce qui concerne le secteur financier, il a rappelé la nécessité pour les institutions bancaires de financer de bons projets, des projets bancables, car selon lui: « Les investissements de qualité sont le socle du développement africain ».  Il  n’a pas non plus manqué de rappeler le rôle primordial que joue le secteur privé  dans la croissance économique du continent.

Quant aux gouvernements, ils se doivent d’accompagner le secteur privé et  de faciliter leurs différentes initiatives. Pour ce faire, le président de la République togolaise a rappelé les 4 missions qui leur incombent: promouvoir un environnement d’affaires attractif, favoriser l’information, jouer son rôle d’arbitre et organiser l’innovation.

Rappelons qu’au cours de ces deux jours de travaux, plus de 500 leaders africains issus des secteurs privé et public se sont véritablement activés. Ils ont à travers des réunions, des tables rondes et  des keynotes, échangé  et débattu sur les marches à suivre et les stratégies à mettre en œuvre pour une Afrique économiquement plus prospère.

Yannick HIATOR