désinformation
Fabrice Pétchézi, président de l'OTM.

Les professionnels des médias à l’école de la lutte contre la désinformation. Ils étaient plus d’une trentaine de journalistes a participé à un atelier de formation sur les défis de la désinformation en Afrique de l’ouest. Atelier initié par le Conseil de Dialogue et de Partenariat Togo-France CDP. C’était le mardi 13 février 2024 à Lomé.

La lutte contre la désinformation nécessite une sensibilisation accrue. Inclure les médias est d’autant plus essentiel car ils jouent un rôle crucial dans la diffusion d’informations fiables. L’objectif  de cet atelier était donc de renforcer la capacité des journalistes et de leur donner les outils nécessaires en matière de vérification des faits.

 «Nous avons senti le besoin de participer au renforcement de capacité des journalistes. Leur  fournir avec  les experts des outils pour leur permettre de mieux faire leur travail surtout à l’ère de la viralité sur les médias sociaux », a  déclaré Elisabeth Apampa chargéé de communication du CDP.

Dans un contexte où la désinformation compromet aussi bien la stabilité socio-politique que la crédibilité du journaliste ; ce dernier doit redoubler d’efforts pour vérifier les faits ; et informer de façon objective. « Le numérique offre un grand avantage  aux médias, il faut donc savoir  s’y prendre pour éviter le revers de la situation, d’où l’importance pour le journaliste d’être outillé  sur les différentes techniques de vérification des faits », a expliqué le président de l’observatoire Togolais des Médias OTM.

L’expert Max-savi Carmel, formateur à cette rencontre a souligné que c’était « un partage entre les journalistes, puisque la désinformation est tellement complexe que  personne n’a la science infuse. Il a été question de l’origine, de l’enjeu juridique de la désinformation parce que les journalistes sont victimes et au même moment même on les  oblige à prendre des dispositions pour ne pas se retrouver en conflit avec la loi.»

Yvette Sossou, journaliste participante à cette formation, trouve que « c’est une excellente initiative pour les journalistes puisque de nos jours plusieurs informations pullulent de partout ; nous devons renforcer notre compétence en vérification des faits pour ne pas tomber dans les informations mensongères.»

La désinformation discrédite le travail des professionnels de médias. Ces derniers ont été invités à recourir davantage au doute cartésien.

Sylvie OUEDRAOGO