Comment garantir la sécurité numérique des journalistes et défenseurs des droits de l’homme ? La question était au cœur d’un webinaire le 20 juin 2024. C’était la deuxième activité menée par l’Africaine des services média et communication, dans le cadre de son programme de formation et de sensibilisation des journalistes sur la sécurité numérique et sur le cadre réglementaire du journalisme 2.0 au Togo.
La rencontre qui a réuni journalistes et acteurs des droits de l’homme a été l’occasion de souligner les risques liés à l’exercice de leurs métiers dans le cyberespace. Le formateur, Maxwell Amouzou a attiré l’attention des participants au webinaire sur les types de menaces auxquelles ils pourront faire face en utilisant les outils numériques. Il leur a ensuite proposé une série de mesures de prévention mais aussi d’actions contre les attaques informatiques.
Les textes de loi qui visent à protéger le cyberespace au Togo, les institutions mises en place pour veiller à la cybersécurité et réprimer les actes criminels numériques ont été portés à la connaissance des participants.
Si le formateur a rappelé qu’il n’existe pas de sécurité à 100%, il a souligné les enjeux pour les acteurs de se protéger de l’essentiel. Le choix des outils, leur paramétrage, la reconnaissance des tentatives de piratage par divers moyens, les aptitudes à adopter en cas de soupçon etc… ont été discuté lors du webinaire.
Les gestes basiques comme l’utilisation de mot de passe fort, l’authentification à double facteur, le recours à des outils de sécurité certifiés ont été vivement recommandés aux journalistes et défenseurs des droits de l’homme. A travers des démonstrations, le formateur a amené les participants à visualiser les notions dont il était question. Des exercices pratiques, avec des questions-réponses ont animé le webinaire.
Il faut rappeler que ce programme est mis en œuvre dans le cadre du projet « Promouvoir la liberté d’expression et des médias, et protéger les défenseurs des droits de l’homme au Togo. » Financé par l’Union européenne, il est piloté par l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO) en partenariat avec l’Observatoire Togolais des Médias (OTM) et le Réseau Inter-Africain des Femmes, Médias, Genre et Développement (FAMEDEV) ; avec l’appui financier de l’Union Européenne.