Les deux journalistes inculpés pour avoir tenu des propos incitant à la haine de l’autorité, entre autres, ont recouvré la liberté ce 31 décembre. Ferdinand Ayité et Joël Egah ont été tout de même placé sous contrôle judiciaire.
Détenus dans un premier temps à la brigade de recherche et d’investigation puis transféré à la prison civile de Lomé, les deux journalistes ont été libérés vendredi 31 décembre et placés sous contrôle judiciaire.
Après une vingtaine de jours entre les mains de la justice, Ferdinand Ayité et Joël Egah retrouvent leurs familles avant le nouvel an. Arrêtés pour avoir participé à une émission du journal L’Alternative sur Youtube, émission dans laquelle deux ministres se seraient senti invectivés, les deux confrères ont reçu des appuis multiformes sur le plan national qu’international.
Plusieurs organisations de presse tant nationales qu’internationales ont dénoncé un acharnement contre des voix discordantes.
Pour comprendre le fond de l’affaire, nous avons tenté d’en savoir plus en contactant le parquet. Si le procureur nous a expliqué qu’il n’était pas recommandé de parler à la presse, il a pourtant fait une sortie sur la chaine nationale quelques jours après en donnant des détails sur les faits reprochés aux confrères.
Placés sous contrôle judiciaires, les trois confrères impliqués dans l’affaire sont pour l’heure en liberté.