Pour la vingtième fois depuis le début de la pandémie au Togo, la Coordination nationale de gestion de la riposte à la Covid-19 a fait le point à la Presse ce mercredi. Le pays s’attend toujours à des cas mais les indicateurs ne sont pas si alarmants. Le Togo ne devrait pas connaitre de hausses exponentielles très prochainement. D’ailleurs dans les zones bouclées pour cause de contamination, « les choses évoluent très bien, les cas commencent par se faire rare », a déclaré le coordinateur, le médecin-colonel Djibril Mohaman.
De manière générale, le Togo continue de contenir le virus. De quoi donner un peu d’assurance et de tranquillité dans les esprits afin de se concentrer sur les mesures barrières. « C’est le seul moyen pour l’instant pour se mettre à l’abri », a insisté le coordinateur. La priorité du Togo, travailler de sorte que le nombre de cas n’explose pas. Les autorités togolaises se préparent sur tous les plans pour un retour complet des différents secteurs à la normale. Reprise des classes, ouverture prochaine des frontières et des lieux de culte, le sport… tous les secteurs continuent de définir les scénarios pour une reprise sans difficulté majeur.
Ne pas baisser les bras dans la sensibilisation et dans l’observation des mesures barrières. C’est l’appel que la coordination a une fois encore lancé à tous les togolais. La lutte contre la pandémie devra être globale et impliquer tout un chacun. Pour sa part, la coordination rassure continuer par prendre les mesures nécessaires pour un respect des dispositions prises contre la pandémie à tous les niveaux. Ce mercredi, le Colonel Mohaman a appelé à porter une attention particulière au nombre des nouveaux cas, aux guéris et aux décès. « Parce que s’il y a des cas, comment les prendre en charge » reste l’ultime priorité. De quoi demander la coopération une fois encore des populations dans la déclaration des cas suspects pour une prise en charge précoce, seule condition qui augmente les chances de guérison.
Mardi dans le monde entier, on dénombrait encore pour la première fois depuis plusieurs semaines un million de contaminations. Cependant, le nombre total de décès est à la baisse. Ce qui fait dire que le mal n’est pas une fatalité. Une prise de conscience collective et individuelle permettra de se mettre donc à l’abri et d’éviter une deuxième vague d’hécatombe.
Carlos Tobias
