Semaine de l’intelligence artificielle
Des ambassadeurs IA posant aux côtés de Jérôme Ribeiro

Jeunes, cadres, institutionnels ont montré un engouement à aller plus loin dans la maîtrise de l’intelligence artificielle. Cet intérêt a été traduit par la participation aux activités de la 1ère édition de la Semaine de l’IA (SIA 2024) au Togo. Tenue du 4 au 8 juin à Lomé, la SIA 2024 a révélé une appétence, une envie d’aller plus loin.

La SIA 2024 s’est achevée il y a un peu plus d’une semaine. L’heure de dresser les premiers enseignements de cette première édition. Ce que cette semaine de l’IA a révélé, confient les organisateurs est que « de jeunes étudiants, des ambassadeurs, des DG d’institutions, des pères et mères de famille, des enfants veulent s’emparer des technologies de l’IA et veulent les comprendre.»  

Une vingtaine d’ambassadeurs ont été mobilisés à travers le pays. A la fin de la SIA 2024, ils sont plus de 5000 au Togo, désormais engagés sous la bannière de Human AI et CONIIA, initiateurs de la Semaine de l’intelligence artificielle. Jérôme Ribeiro, fondateur de Human AI et Dr Malik Morris Mouzou, président du CONIIA ont ainsi pris la résolution d’aller au-delà de leur initiative.

Alors que les voiles sont tirés sur l’évènement, ils annoncent la création de centres de l’intelligence artificielle dans les régions et une maison de l’IA à Lomé pour « continuer à former, à démystifier les technologies de l’IA. » A en croire Jérôme Ribeiro, fondateur de Human AI, le programme des ambassadeurs va se poursuivre. Il s’agit de formations gratuites qui donnent un aperçu sur les technologies de l’IA, l’éthique appliquée à l’IA, l’économie… Le but est d’amener les Togolais qui veulent aller plus loin à maîtriser les outils nécessaires de base.

Continuer sur cette lancée pour rassembler le maximum de Togolais et d’africains autour de projets porteurs de valeur ajoutée pour les sociétés africaines. Sur cinq jours, la SIA a accueilli plus de 15.000 visiteurs. Ces derniers ont exprimé l’envie d’en savoir plus. C’est pourquoi Human AI et le CONIIA veulent désormais aller plus loin.

Carlos Tobias