La sélection nationale de football n’ira pas à la prochaine phase finale de la Coupe d’Afrique des nations -CAN Maroc 2025. Elle est déjà éliminée avant la sixième et dernière journée des éliminatoires.
Même à 24 participants, les Eperviers n’iront pas à la CAN Maroc 2025. Une nouvelle désillusion qui atteste que le football national va mal depuis presque une décennie.
La sentence
Bien sûr que les Eperviers ont fait le déplacement de Monrovia, avec une maigre chance de gagner d’autant plus qu’il leur est difficile ces dernières années de marquer. Certes. Mais peut-on imaginer qu’ils seraient capables de vendanger autant d’occasions en première mi-temps alors que l’objectif initial est de gagner pour continuer d’entretenir l’espoir d’arracher la qualification à l’issue de la sixième et dernière journée de la course qualificative contre la Guinée Equatoriale le 17 novembre prochain dans leur antre de Kégué ?
Peine perdue. Ils sont punis en toute fin de rencontre contre des Lone Stars du Liberia, ce mercredi 13 novembre. Bien que dominés, ces derniers ont su marquer au moment opportun, contraignant leurs adversaires à une élimination. Amère ? Non. Durant toutes les éliminations, les Eperviers ont été trop tendres, limités physiquement, tactiquement et techniquement. Ils n’ont pas su produire les efforts à la hauteur d’une quelconque qualification.
Tout naturellement, le capitaine Djéne Dakonam et ses partenaires n’ont pas saisi leur dernière chance. Avec la courte défaite (1-0) de mercredi, les Eperviers ont signé leur élimination de façon officielle. Une nouvelle déconvenue qui doit interpeller ceux qui sont aux manettes et les amener à changer ce qui peut l’être.
Indulgence ?
Nibombé Daré, le sélectionneur national principal des Eperviers, n’a pas pu faire le miracle espéré par certains inconditionnels des Eperviers. Cela fait deux mois à peine qu’il est à la tête du groupe. Une circonstance atténuante, un temps de grâce qui pourrait vite expirer face aux attentes d’un public assoiffé de voir les Eperviers reprendre de l’envol.
Mais il faut aussi reconnaître que l’ancien dossard 2 des Eperviers, aujourd’hui entraîneur, n’en a pas les moyens. Du moins pas maintenant. Le résultat sur le terrain montre une équipe dont le niveau général est bien en deçà de qu’il faut pour une compétition continentale de football. Pour cela, il faut donc une vraie équipe (des joueurs de qualité), un entraîneur rigoureux et professionnel, une équipe dirigeante stratège ayant les moyens de sa politique; des acteurs fortement mobilisés pour sortir l’équipe nationale de son coma.