Le Togo n’est pas un champion en matière de la protection des Droits de l’Homme. Ce serait de la démagogie ! Mais le pays fait figure de bon élève dans la volonté de renforcer l’Etat de Droit. Vice-président du conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, le pays n’a plus le choix que d’avancer sur ces questions.
Si des défis restent à relever, il faut noter aussi des avancées au Togo en matière de Droits de l’Homme. Août 2019, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a initié le mécanisme national de prévention de la torture. En concert avec d’autres acteurs comme le CACIT, l’idée de ce mécanisme est de « garder un œil sur les conditions de détention dans les lieux privatifs de liberté, s’assurer qu’ils répondent aux standards internationaux ».
« Nul ne peut être soumis à la torture ou à d’autres formes de traitements cruels inhumains ou dégradants » précise l’article 21 alinéa 1 de la Constitution togolaise. Fort de cette déclaration de la loi fondamentale, le pays reste attentif aux critiques et recommandations. Il en reçu encore lors de la 67è session du Comité des Nations Unies contre la torture.
Le chantier pour préserver les Droits de l’Homme implique plusieurs actions. La liberté individuelle, la liberté d’expression, la lutte contre la torture…La préservation des couches les plus fragiles est aussi un combat au quotidien. L’accès à la santé, à l’éducation, à l’alimentation ; le droit des femmes à la terre, la lutte contre des pratiques désobligeant de veuvages etc… autant de sujets qui retiennent l’attention et qui font l’objet de mesures importantes. De la législation à l’action, le gouvernement affiche clairement son intention d’avancer et de construire un Etat fort qui garantisse le respect des Droits de l’Homme.