Faure Gnassingbé, Président de la République togolaise

Si la pandémie de la Covid 19 arrivait à être vitre maîtrisée courant 2021, le Togo afficherait un taux de croissance de 4,7%. Le pays sera ainsi à l’abri d’une récession économique.

C’est du moins les prévisions du gouvernement togolais. Il s’est félicité vendredi de la résilience du pays loin d’une récession économique, au moment où l’Assemblée nationale venait de voter le budget 2021. Un budget en baisse de 7% par rapport à 2020 et qui s’établit en recettes et dépenses à un mille cinq cent vingt-un milliards six cent quarante six millions six cent vingt-six mille francs CFA (1.521.646.626.000).

Pour éviter la récession, le gouvernement compte rationaliser les dépenses publiques. Mais il ne lésine pas sur les secteurs sociaux et sécuritaires. Le tout nouveau budget programme va consacrer par exemple à la sécurité et à la défense, 82,5 milliards de francs CFA, soit 10,6% du total des crédits alloués aux ministères et institutions pour 2021, dans le cadre de la première année de la loi de programmation militaire.

Sur le plan social, ce sera 445,1 milliards de francs CFA contre 401,7 milliards de francs CFA dans le budget 2020, soit une hausse de 10,8%. Le gouvernement espère ainsi consolider les bases de la protection sociale.

En lien avec la mise en œuvre du plan national de développement, le gouvernement va devoir poursuivre des projets de développement à la base impliquant l’accès à l’eau potable (8,2% du budget), la santé (10%), l’Education (25,1%) etc…

L’agencement des différents projets et l’engagement de redevabilité pris par le gouvernement devront peser dans l’atteinte des résultats escomptés. Tout en continuant d’assainir le climat des affaires, le gouvernement espère maintenir le cap d’une croissance économique même en cette période de pandémie dont on espère assez vite la fin.

Carlos Tobias