diplomatie
Professeur Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur.

La rentrée diplomatique annuelle du Togo a eu lieu ce 2 septembre. Devant les représentations diplomatiques et organisations partenaires, Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères a réclamé la neutralité de la diplomatie togolaise.

A l’échelle sous-régionale, régionale et internationale, la diplomatie togolaise se fait remarquer au cœur de dossiers sensibles et de multi enjeux. C’est le choix d’une « diplomatie de l’action » rappelé par le Professeur Robert Dussey, ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur.

Lors de la rentrée diplomatique, le ministre Dussey a insisté sur la neutralité de la diplomatique togolaise. « La diplomatie togolaise est une diplomatie pragmatique de neutralité et de non-alignement pour mieux servir les causes de la paix, de la sécurité collective, de l’intégration régionale et africaine, et du développement humain », a déclaré le patron de la diplomatie togolaise. Il a ajouté : « la posture d’équidistance en diplomatie permet en effet de parler à tout le monde dans la gestion des affaires internationales et régionales dans un monde n’ayant plus de centre de gravité, mais où les relations de dépendance commune et d’interdépendance nous condamnent à travailler ensemble ».

Le pays met aussi sa diplomatie au service de ses intérêts économiques. Robert Dussey a annoncé la poursuite des actions dans ce sens. Le but étant de diversifier les partenariats en vue de nouvelles perspectives économiques. « Le monde même s’est diversifié sous nos yeux et nous n’avons le choix que de nous adapter à la réalité du monde pour explorer toutes les possibilités et les chances qu’il nous offre », a souligné le ministre des Affaires étrangères.

En guise de rappel, Robert Dussey est revenu sur les axes stratégiques de cette diplomatie tels qu’orientés par les autorités togolaises. Il s’agit de travailler pour la paix à travers la construction d’un monde plus vivable, de participer aux efforts des organisations sous régionales, régionales et mondiales pour répondre aux enjeux vitaux actuels. D’où l’implication accrue du pays dans la résolution de crises sous-régionales comme les menaces terroristes ou encore des crises inter-étatiques comme l’arrestation des soldats ivoiriens à Bamako, un dossier en cours de résilution avec la médiation togolaise.

Carlos Tobias