Cristina Martins Barreira, cheffe de la délégation européenne au Togo. Archive
Cristina Martins Barreira, cheffe de la délégation européenne au Togo. Archive

L’Allemagne, les Etats-Unis, la France, la coordination du système des Nations-Unies et la délégation de l’Union Européenne ont appelé mercredi les acteurs politiques togolais à poser des actes de bonne foi. Une invite contenue dans un communiqué conjoint publié par les représentations diplomatiques de ces pays et institutions au Togo. Le groupe des cinq dit noter des progrès dans la résolution de la crise qui dure depuis des mois.

L’Allemagne, les Etats-Unis, la France, la coordination du système des Nations-Unies et la délégation de l’Union Européenne, dans un communiqué conjoint, appellent les acteurs politiques togolais à « consolider la confiance retrouvée »  grâce à la médiation de la CEDEAO. En faisant allusion aux dernières avancées sur les points de blocage entre les différents partis, le groupe des cinq dit noter « avec satisfaction les progrès réalisés sous l’égide de la CEDEAO et des facilitateurs guinéen et ghanéen ». Ce qui, selon ces représentations diplomatiques, est une bonne nouvelle « pour la résolution durable de la crise socio-politique » au Togo.

A cet effet, les missions diplomatiques désignées par le groupe des cinq estime que « la désignation de ses représentants à la CENI par l’opposition, sa contribution à la préparation et à l’adoption par voie parlementaire d’un projet de loi de révision constitutionnelle respectueux des préconisations de la feuille de route ainsi que la mise en œuvre rapide par le Gouvernement des mesures d’apaisement recommandées par la CEDEAO et les facilitateurs seront autant de signes de la bonne volonté respective des parties ».

Les différents protagonistes de la crise socio-politiques togolaises sont ainsi appelé à jouer, chacun en ce qui le concerne, franc jeu pour sortir le pays de l’enlisement. Car, la crise qui dure depuis des mois paralyse le pays, comme le souligne le groupe des cinq afin de « sortir définitivement de la crise politique qui ralentit le pays depuis de nombreux mois », note-t-il.