Unicef
Image d'illustration, @Unicef Togo

L’Unicef a appelé ce mardi les pouvoirs publics à consacrer davantage de ressources pour l’éducation des enfants les plus pauvres. Dans un rapport publié par le Fonds des Nations unies pour l’enfance, il ressort que 35 millions d’enfants pourraient voir leurs conditions d’apprentissage s’améliorer grâce à une amélioration des investissements publics dans l’éducation des ménages les plus démunis.

L’Unicef recommande donc aux gouvernements d’adopter plus d’équité dans le financement de l’éducation, en augmentant les ressources allouées à l’éducation des moins nantis dans le monde. Son rapport publié mardi et titré « Transformer l’éducation au moyen de financements équitables » soutient le plaidoyer d’une meilleure attention à accorder aux enfants issus de milieux défavorisés.

Selon le rapport de l’Unicef, « les enfants vivant dans la pauvreté ont le moins de chances d’avoir accès au système éducatif, abandonnent l’école plus tôt et sont moins représentés aux niveaux d’éducation supérieurs, pour lesquels le montant par habitant des dépenses publiques est nettement plus élevé. Enfin, ils sont plus susceptibles de vivre dans des régions rurales et isolées, généralement mal desservies et victimes de la fracture numérique ».

Les données récoltés par l’enquête permet à l’organisation onusienne de soutenir que « l’augmentation d’un point de pourcentage des ressources publiques en matière d’éducation allouées aux 20% de ménages les plus pauvres permettrait, à l’échelle mondiale, de sortir de la pauvreté des apprentissages 35 millions d’enfants en âge de fréquenter l’école primaire ».

Pour Catherine Russell, Directrice générale de l’Unicef : « Nous manquons à notre devoir envers les enfants. À l’échelle du globe, un trop grand nombre de systèmes éducatifs consacrent la part de ressources la moins importante aux enfants qui en ont le plus besoin ». Le sondage de l’Unicef révèle que dans l’échantillon sondé, les élèves les plus pauvres représentant le 1/5è « reçoivent en moyenne à peine 16 % des financements publics en faveur de l’éducation, contre 28 % pour les élèves du quintile le plus riche. Dans les pays à revenu faible, l’écart se creuse encore avec des proportions s’établissant respectivement à 11 % et 42 %. »

Lire le rapport ici