La capitale togolaise a accueilli du 19 au 20 janvier la conférence parlementaire sur le terrorisme et l’extrémisme violent. A Lomé, près de 500 parlementaires de 25 pays se sont retrouvés pour débattre des réponses à apporter à la menace terroriste qui sévit particulièrement sur le continent.

C’est le parlement togolais qui a accueilli la conférence. Il s’agissait de mener un front commun contre les actes terroristes qui sapent les efforts de développement en Afrique. L’implication des parlementaires dans la recherche de solutions a été saluée par la présidente de l’Assemblée nationale togolaise, Yawa Djigbodi. Occasion pour elle de revenir sur la nécessité de mener des actions « solidaires, concertées et cohérentes ».

La rencontre de Lomé a aussi questionné l’implication des jeunes dans les prises de décision. Cible de l’extrémisme violent, la jeunesse devrait, selon les recommandations de Lomé, être plus associées au débat sur la lutte contre le phénomène.

Rendez-vous multi-acteurs, la conférence de Lomé était organisé conjointement par le  Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (UNOCT) et l’Assemblée nationale du Togo en collaboration avec l’Union parlementaire africaine, le Comité interparlementaire du G5 Sahel, et le Conseil de la Choura de l’État du Qatar.