L’intégration africaine, le sujet est au cœur de deux jours de manifestation à Lomé depuis ce 24 mai. Le ministère togolais des Affaires étrangères invite à réfléchir sur le sujet à travers deux thèmes : « l’intégration africaine et les défis de la sécurité maritime » et « l’intégration africaine : des communautés sous-régionales aux citoyens… »
La difficile circulation des personnes et des biens, des divergences de vue sur des questions supposées d’intérêt commun, l’absence de politiques communes face aux besoins vitaux des populations… En Afrique, l’intégration des peuples rêvée par les panafricanistes reste un vœu pieux.
Et pourtant tous les Etats sont unanimes : « l’intégration africaine, c’est la libre circulation des biens et de mouvements sur tout le continent. Elle suppose une volonté politique, la mise en place d’institutions continentales et une unité d’action », rappelle le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey. Et le chef du groupe des ambassadeurs et chefs de mission en Afrique, Mohamed Karim Shérif d’ajouter : « ensemble les africains peuvent soulever des montagnes ».
La semaine de l’intégration africaine ouverte ce 24 mai par le ministère togolais des Affaires étrangères veut une nouvelle fois susciter le débat sur la nécessité d’aller vers acheter levitra en ligne une réelle intégration, en relevant les défis qu’elle représente. Ces défis sont de tout ordre : énergie, sécurité, libre circulation des personnes et des biens, la lutte contre la pauvreté et les épidémies…
Car, selon Robert Dussey : « le panafricanisme peine à se matérialiser dans les organisations régionales ». En octobre 2016, le Togo accueille le sommet de l’UA sur la sécurité maritime. Le premier thème de cette semaine de l’intégration africaine y a été consacré. Lomé semble nourrir un ardent désir de remettre sur la scène continentale, le débat sur les enjeux d’une Afrique solidaire, qui mutualise ses efforts et qui parle d’une même voix.
