éducation

L’école togolaise continue de rechercher les moyens pour plus de qualité. L’année à peine terminée, des acteurs de l’éducation évaluent les résultats des examens scolaires. Au ministère chargé des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, la qualité des enseignements et des apprentissages était au cœur d’une réunion mardi.

L’école togolaise ne voile plus ses ambitions. Réunis mardi au ministère de tutelle, des acteurs de l’éducation ont exploré des pistes pour renforcer la qualité de l’enseignement au Togo. Répartis en trois groupes, le Doyen de l’Inspection générale de l’éducation (IGE), les directeurs centraux accompagnés de leurs collaborateurs ont travaillé sur trois axes de performance. Il s’agissait de l’analyse des résultats des différents examens nationaux, à l’articulation entre les niveaux d’enseignement CM2/6e et à la définition du périmètre pédagogique. Ces travaux ont été ouverts par le professeur Kokoroko, ministre du secteur.

Améliorer les performances

« Ces travaux ont permis aux participants d’évaluer la qualité des travaux de correction, avec un focus sur les aspects positifs-négatifs et les défis en perspective », a-t-on appris du ministère. Les acteurs ont ainsi évoqué les défis pour une école de qualité.

La séance a permis « l’analyse statistique des résultats des trois dernières années sur le plan national et régional, l’analyse comparative d’échantillons de copies corrigées des examens des deux dernières années discipline par discipline, selon une grille spécifique. »

Les acteurs de l’éducation ont aussi mis l’accent sur la nécessité de « renforcer le lien entre le CM2 et la 6ème qui constitue une étape clé dans la transition entre le primaire et le secondaire en facilitant l’adaptation des élèves aux exigences du secondaire en termes de méthodes de travail, de disciplines, d’évaluation », a expliqué le ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat.