Avertissement, suspension de prestations aux assurées de l’Institut national d’assurance maladie. Depuis quelques jours, les assurés se sont vus refuser les prestations dans certains centres de santé ou officines de pharmacie partenaires de l’INAM. Cette situation due à des retards de paiement des factures des prestataires par l’INAM trouve un début de solution.
L’Institut national d’assurance maladie (INAM) a réagi face à la réticence des prestataires à servir les assurés. Dans un courrier adressé aux responsables de pharmacies conventionnées, Myriam Dossou-d’Almeida a rassuré du paiement de « 70% du montant cumulé des factures impayées de janvier à juin 2023 au plus tard le 28 juillet et les 30% dans un délai de 45 à 60 jours. »
Malgré cette promesse, il y avait encore de la réticence dans certaines pharmacies début août. L’une d’entre elles contactée ce 4 août a rassuré reprendre les prestations depuis ce 3 août. De sources concordantes de l’INAM, les paiements des 70% du montant des factures impayées ont été versés aux pharmacies comme promis.
Selon l’INAM, ce désagrément est dû à « des changements de méthodes dans la gestion de règlement des prestataires de soins conventionnés. » L’Institut national d’assurance maladie rassure ne pas être en cessation de paiement. « Depuis janvier 2023, il a payé aux prestataires de soins un montant total de 4 079 378 570 FCFA dont 1 624 424 762 FCFA pour le compte des factures des années antérieures », a souligné le directeur général dans sa correspondance aux responsables des pharmacies conventionnées.
L’INAM assure l’accès aux soins de santé aux populations à travers diverses prestations depuis 2012. Il s’est vu confier la mise en œuvre du programme d’Assurance maladie universelle en 2022.
Carlos Tobias