BADJO FAEIJ
Diakha Badjo, Gestionnaire du portefeuille FAEIJ exposant le produit au CETEF

Le ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes et ses différentes divisions au service de la lutte contre le chômage des jeunes ont constitué la toile de fond des discussions et débats qui ont  eu lieu ce cinquième jour de la première édition de la Foire Made In Togo, à Lomé. Le FAIEJ et le PRADEB ont saisi cette opportunité pour exposer leurs mécanismes distincts de fonctionnement aux jeunes talents à la recherche de financement et d’accompagnement.

Mobiliser les ressources en faveur des jeunes porteurs d’idées d’entreprise constitue la raison d’existence du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ).  Créé en novembre 2006 puis entré dans sa phase active début année 2013, le FAIEJ a permis de financer à ce jours près de 600 projets portés par des jeunes, sur toute l’étendue du territoire togolais.

Sika Gnagnikpo, chargé de communication de la FAIEJ
Sika Gnagnikpo, chargée de communication de la FAIEJ

Ce fonds cible principalement, les primo entrepreneurs, des artisans, des entrepreneurs agricoles, et reste encore à ce jour accessible à tout jeune togolais âgé de 18 à 40 ans, qui a une idée d’entreprise et qui, au préalable a suivi une formation sur la création et la gestion de micro-entreprise.

De son côté, le Programme d’Appui au développement à la base (PRADEB) est créé sur initiative du gouvernement togolais et appuyé par la BOAD, la Banque Ouest-Africaine de Développement. De façon générale, le PRADEB œuvre à contribuer à la réduction de la pauvreté par l’appui au développement à la base et à la promotion de l’emploi des jeunes. Spécifiquement, ce programme permet de former les jeunes porteurs de projets entrepreneurials sur les techniques de création et de gestion d’une entreprise. Il facilite ainsi l’accès aux crédits ; et permet de suivre et d’accompagner les jeunes qui ont accès aux crédits pour démarrer leurs activités. Globalement, à ce jour, ce programme à permis  de créer 3.625 emplois directs et 1.401 emplois indirects, de tout ordre.

Le FAIJ et le PRADEB sont des outils créés par le gouvernement et placés sous la tutelle du ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes. Ils ont presque le même mécanisme de fonctionnement. Cependant, « ils se diffèrent par le taux d’intérêt lors du remboursement du prêt contracté et aussi par la somme maximale de crédit possible à avoir au près de l’une ou l’autre des deux institutions », a tenu à souligner Sika Gnagnikpo, chargée de communication de la FAIEJ.