Des magistrats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sont à Lomé pour cinq jours de formation sur la lutte contre le braconnage des ressources de la faune et de la flore. Une initiative pour répondre à la menace sans cesse croissante sur les ressources sauvages en Afrique.
En juin 2016, le département américain de la justice avait organisé la 1ère phase de cette formation à Accra au Ghana. La session ouverte lundi 13 février à Lomé est la 2è phase pour « approfondir la comprehension des participants sur thèmes abordés lors de l’atelier initial, et de donner l’occasion de traiter les problèmes pour mettre en œuvre la formation dans les mois qui ont suivi l’atelier d’Accra ».
L’idée au fond est de doter les pays africains de dispositifs juridiques efficaces pour faire face au pillage des ressources de la faune et de la flore.
Les juges et procureurs spécialistes du trafic de la faune et de la flore venus du Gabon, du Ghana, Niger, de la Republique du Congo et du Togo sont appelés à être des acteurs inflexibles face au braconnage industriel des ressources de faune et de la flore.