L’ancien premier ministre du Togo, Gilbert Houngbo est élu mardi président du Fonds international de développement agricole (FIDA). Le pragmatisme du diplomate togolais soutenu par le Togo a convaincu aussi tous les gouvernementts de l’Union Africaine.
La candidature de Gilbert Houngbo a pesé plus que celle des sept autres candidats au poste. L’ancien premier ministre du Togo élu président du FIDA mardi est un homme convaincu et un diplomate hors pairs.
Sa candidature n’a laisseé aucun doute planer sur sa capacité à diriger cette instiyition onusienne. Son engagement était visible depuis le début du processus de nomination. « Le privilège d’obtenir une éducation de haute qualité m’a aidé à développer un sens aigu de responsabilité envers l’amélioration de la condition de ceux qui n’ont pas eu de pareilles opportunités », disait-il.
Elu mardi, Gilbert Houngbo a réaffirmé devant la presse sa volonté d’apporter un plus pour l’atteinte des objectifs du FIDA en favwur du monde rural. « Je crois que, grâce à un leadership dynamique du FIDA, je peux contribuer à apporter des changements visibles aux conditions de vie difficiles des ruraux pauvres du monde », a-t-il déclaré.
L’un des défis, réussir à maintenir le financement du développement agricole en milieu rural comme une priorité. Les catastrophes naturelles, les conflits et les réfugiés et d’autres crises humanitaires ont tendance à détourner l’attention des gouvernements.
Gilbert Houngbo est appelé à faire srs preuves. L’homme connait bien les instituions internationales. Directeur général adjoint de l’Organisation internationale du Travail (OIT) depuis 2013, chargé des programmes extérieurs et des partenariats; auparavant, Sous-Secrétaire général, Directeur du Bureau régional pour l’Afrique et Directeur de cabinet au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD); membre de l’Institut Canadien des Expert comptables agréés, il cumule plus de 30 ans d’expérience de gestion dans le milieu international.